Un constat d'état permet de décrire l'état de l'objet ou de l'œuvre, le type de dommages, leur nature, leur localisation et leur étendue. Accompagné de photographies, le constat reflète l'état de cet objet à une date donnée
Information représentée sous une forme conventionnelle, destinée à être traitée par un programme informatique. (Dictionnaire des arts médiatiques, GRAM)donnée . Lors d'évaluations ultérieures, il permet alors de comparer les résultats et de vérifier l'évolution des altérations. Ces rapports sont réalisés dès l'entrée d'un objet dans une collection, ou avant et après une exposition ou, encore, avant et après un transport. Ils permettent d'établir une proposition de traitement ou de revoir les conditions environnementales lors de la mise en réserve ou de la mise en exposition.
Voici cinq paramètres pour qualifier l'état général de conservation d'un objettypo3conf/ext/tinymce_rte/res/tiny_mce/plugins/paste/pasteword.htm#_ftn4 :
Excellent | L'objet est dans un état impeccable de conservation. |
Bon | L'objet est dans un bon état général de conservation, est légèrement endommagé, mais stable, et ne nécessite pas une intervention immédiate. |
Passable | L'objet est endommagé ou déformé, mais stable, et ne nécessite pas une intervention immédiate. |
Mauvais | L'objet est endommagé, instable, et nécessite une intervention. |
Inacceptable | L'objet est gravement endommagé, instable, et/ou affaibli, et subit une détérioration active ; une action immédiate doit être entreprise. |
(D'après l'ouvrage Managing Conservation in Museums de Suzanne Keene.)
La description des altérations est faite par un texte suivi ou abrégé, sous forme de liste. Elle vise à décrire la nature et l'étendue des dommages. Par exemple, on y indiquera la longueur d'une déchirure, le diamètre d'un trou ou la répartition de la corrosion sur la surface de l'objet (ex. : localisée ou généralisée).
Il faut également qu'on y précise la localisation des dommages, en supposant qu'on est face à l'objet. On utilise un vocabulaire aussi simple que « en haut », « en bas », « à gauche », « à droite », « au centre », « devant », « derrière ». Si l'objet comporte une grande surface, on peut créer une subdivision imaginaire en donnant des indications comme « le quart supérieur droit » ou « le quart inférieur gauche ». On peut aussi situer les dommages en fonction de la représentation ou d'un motif décoratif, par exemple, en écrivant « près de l'oreille gauche du personnage » ou « sous le motif de fleur ». On peut aussi positionner les dommages en faisant un dessin ou en les indiquant sur une reproduction d'une photographie avec une imprimante laser, voire en les indiquant à l'ordinateur avec un traitement de l'image. La documentation visuelle est très importante. La photographie doit être prise au moment de l'examen.
Date de mise à jour : 05 décembre 2011